Capteur de CO2 : le nouveau business qui profite de la crise Covid-19

La crise sanitaire liée au SARS-CoV-2 a réellement bouleversé les habitudes de l’humanité. Le port de masque, l’utilisation de gel hydroalcoolique et la distanciation sociale sont au nombre des nouvelles habitudes que le monde doit s’approprier. Et dorénavant, on remarque une vague de recommandations en ce qui concerne l’usage du capteur de CO2.

Qu’est-ce que c’est que le capteur de CO2 ?

Un capteur de CO2 surveille la concentration de dioxyde de carbone dans une salle. Il s’agit en effet d’un instrument qui permet d’estimer de manière fiable et rapide si un espace est bien aéré, c’est-à-dire si on y trouve encore de l’air qualitatif. Il contribue donc efficacement à améliorer la qualité de l’air ambiant.

Plus concrètement, ce dispositif alerte les utilisateurs lorsque le seuil pour lequel il a été paramétré est atteint. Ces derniers comprennent que c’est le moment de vider la salle et de la ventiler. C’est de cette manière que le capteur de CO2 permet de contrôler le renouvellement de l’air dans un espace intérieur.

Le dioxyde de carbone étant un gaz au goût et à l’odeur imperceptibles par l’être humain, il faut un appareil pour pouvoir détecter quand un taux maximal est atteint. On ne saurait juger cela sans un instrument de mesure spécifique.

Quel lien entre le capteur de CO2 et la Covid ?

Surveiller la concentration du dioxygène de carbone dans l’air grâce au capteur de CO2 aide à estimer la quantité d’air expirée dans un espace donné. Ainsi, pourrait-on calibrer la ventilation et l’aération des pièces peuplées et réduire le risque de contamination de ce virus respiratoire. En effet, tel que l’explique le journal « Le Figaro », la charge d’aérosols pouvant transporter le SARS-CoV-2 est beaucoup plus importante lorsque la concentration en CO2 est élevée dans une salle.

Est-il vraiment opportun de s’en procurer ?

Le professeur Jose-Luis Jimenez, chimiste au Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences au Colorado s’est exprimé sur l’avis des experts par ces temps de Covid. Selon lui, l’idéal pour limiter les risques de contamination serait de maintenir la concentration du dioxyde de carbone en dessous de 700 ppm dans les espaces intérieurs. Et pour le moment, le capteur de CO2 demeure l’instrument idéal pour prendre les mesures de ce gaz au quotidien et pour respecter les limites.

Il faut aussi noter que le temps d’exposition est un paramètre important influençant le risque de transmission de la Covid-19. Ce dernier ne sera pas le même, quand on passe quelques heures ou quelques minutes dans un endroit peuplé et confiné.

Ainsi, la meilleure chose à faire sera d’aérer la pièce, le plus tôt possible, dès que nécessaire. L’indication du moment opportun étant donné par le petit équipement. Ce dispositif a donc été adopté par de nombreuses personnes et institutions. Par exemple, en Allemagne, le capteur de CO2 est présent dans toutes les écoles.

En France, il est désormais préconisé pour les cantines et les syndicats essayent de généraliser son usage même dans les salles de classe. Au Canada (Québec), les parents se mobilisent pour que les écoles en adoptent. Pour de nombreuses personnes, l’utilité du capteur de CO2 demeure concrète.

Toutefois, il existe une autre catégorie de gens qui pensent que ce dispositif n’est qu’un indicateur. Pour eux, l’usage du capteur de CO2 n’est pas important, car il n’aide pas à mesurer le taux de contamination virale dans un espace (Une directrice d’école en zone REP).

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