Les magnats de la restauration rapide sont passés au vert. Suite à une rencontre au ministère de la Transition Écologique et Solidaire, quinze enseignes de fast-food avaient signé un « contrat d’engagement de la restauration rapide pour le tri de leurs déchets ». Ce contrat incluait un échéancier fixé fin mai 2018 à trois ans par la secrétaire d’État Brune Poirson. Jusque-là, les obligations concernant le tri des déchets étaient totalement ignorées dans le secteur. Où en est la transition écologique pour les fast-foods aujourd’hui ?
Meilleure gestion des déchets : les poubelles de tri sélectif
Le tri sélectif est le fait de trier et de récupérer les déchets en fonction de leur nature : papier, verre organique, papier… afin de faciliter leur recyclage. Le tri est effectué par des organismes spécialisés ou par ceux qui les produisent.
Pour les enseignes de fast-food, le tri des déchets est un devoir. En effet, depuis 2016, les établissements produisant au-delà de 10 tonnes de déchets par an sont contraints par la loi à se servir d’un système de tri. Ce système appelé « cinq flux » est censé isoler les déchets en papier, plastique, bois, verre et métal.
L’une des méthodes les plus pratiques pour procéder à ce tri est d’acheter des poubelles de tri sélectif destinées à la restauration rapide, car cela permettra aux restaurateurs de maintenir la propreté de leur fast-food et de participer à la transition écologique mise en branle depuis 2016. Une large gamme de poubelles de tri sélectif est disponible sur le marché, destinées à satisfaire les préférences de tous les restaurateurs.
Utilisation d’emballages biodégradables
En 2016, la France mettait en place plusieurs mesures concernant la réduction de l’utilisation des objets en plastique à usage unique. En effet, la loi de transition énergétique déclare que la mise à disposition de verres, assiettes et gobelets jetables de cuisine en plastique est interdite. Ainsi, depuis janvier 2021 (date de mise en application de la loi), toutes les enseignes de fast-food doivent proposer à leur clientèle uniquement de la vaisselle jetable à usage unique.
Assiettes, pailles, couverts et gobelets jetables en plastique ne sont désormais plus une option. Les restaurateurs sont tenus de proposer des solutions saines et écologiques afin de remplacer efficacement la vaisselle jetable en plastique.
Heureusement, il existe des alternatives au plastique : les emballages biodégradables. Communément appelés emballages bio, ils sont de plus en plus utilisés par les spécialistes du fast-food et de la vente à emporter. Ainsi, les feuilles de palmier, le bambou ou encore la canne à sucre sont tous des matériaux résistants et élégants entrant dans la fabrication d’emballages biodégradables.
Les enseignes de fast-food ayant signé le contrat proposé par la secrétaire d’État Brune Poirson ont grand intérêt à se mettre au diapason de la transition écologique. En effet, ne pas s’y conformer leur fait risquer des sanctions pénales et des sanctions administratives.
Par ailleurs, comme le prévoit la loi anti-gaspillage 2020, les emballages en polystyrène ne peuvent plus être utilisés dans la restauration rapide. Cette décision fait partie d’une volonté de fournir uniquement des emballages en plastique 100% recyclage d’ici 2025.