Peut-on avoir un krach immobilier ? c’est une question difficile à trouver la réponse exacte. Tout le monde se pose cette question au regard du contexte actuel. Mais que signifie exactement ce terme ? Qu’est-ce qu’une bulle immobilière ? quel est le lien entre la bulle immobilière et le crash immobilier ?
Qu’est-ce qu’une bulle immobilière ?
La hausse de la valeur des biens immobiliers est appelée une bulle immobilière. Pendant cette phase, l’écart entre le prix de l’immobilier et les éléments fondamentaux économiques comme les salaires ou le rendement locatif se creuse de plus en plus. Il s’agit donc d’une spéculation immobilière qui fait courir des risques aux créanciers comme aux emprunteurs lorsqu’elle est effectuée à crédit.
La correction des prix pour dégonfler la bulle peut être lente ou rapide et entraine un krach immobilier.
Le krach immobilier : la suite d’une bulle immobilière
Le krach immobilier, comme le krach boursier, caractérise l’effondrement brutal et de grande ampleur de prix des biens immobiliers sur le marché. Les vendeurs font tout pour vendre leurs biens et récupérer le maximum possible de ce qu’ils espèrent obtenir.
On a rencontré dans le passé plusieurs krachs tel le cas de 2008 qui reste toujours dans la mémoire de tous. La phase d’expansion avait commencé au début des années 2000. Pendant 8 ans le prix des biens immobiliers continuait de grimper ainsi que le volume de transaction. Mais tendance a pris fin en 2008. C’était le point de retournement du cycle de la bulle immobilière.
A l’origine, au début des années 2000, le taux d’intérêt était à son niveau très bas, qui rendait difficile les banques à dégager des marges. Elles étaient donc obligées d’octroyer davantage de crédits qui ensuite font augmenter le prix et le volume de vente de logements. Les banques centrales, face à cette spéculation, et pour but de contrôler la situation ont durci les conditions d’octroi des crédits dès 2006. Les effets recherchés de cette mesure est bien le krach, qui ne s’est produit qu’en 2008. A la suite de cet effondrement, c’est le rattrapage qui dure jusqu’aujourd’hui et grâce à l’accès aux crédits rendu une nouvel fois possible par les pouvoirs publics.